Une réflexion dévastatrice sur la dépossession des Palestinien·ne·s
Un documentaire introspectif sur la suppression et l’effacement de l’histoire palestinienne. Constitué à partir d’un assemblage d’images d’archives provenant du Centre de recherches de la Palestine de Beyrouth, qui a été envahi et pillé pendant l’occupation israélienne en 1982, le film trouve son essence dans son titre, que l’on pourrait traduire par « quelqu’un qui consacre sa vie à une cause ».
Méditation importante et dévastatrice sur l’histoire de la Palestine, A Fidai Film est un documentaire expérimental qui résiste aux conventions du genre en présentant des séquences fragmentées d’images d’archives sans contexte, chronologie ou narration. Le mélange d’éléments auditifs saisis dans le réel et non diégétiques renforce l’urgence du film, tandis que les images sont entrecoupées d’écrits de l’auteur et activiste palestinien Ghassan Kanafani.
« Comment le cinéaste a-t-il pu créer, à partir d’archives récupérées, une œuvre épique imprégnée d’une telle intimité, d’un tel sentiment de profondeur insondable ? »
Mike Hoolboom Panorama-Cinema 18/09/2024
Renaud Victor Award, Ciné+ Competition, Festival International de Cinéma de Marseille, 2024, fr
Grand Prix — Agnès, Festival en Ville, 2025, be
Jury Prize in the Burning Lights International Competition, Visions du Réel International Film Festival Nyon, 2024, ch
Emerging Cinematic Vision, Camden International Film Festival, 2024, us
International Feature Award, Dokufest International Documentary and Short Film Festival, 2024, us
Best Film, Lima Alterna International Film Festival, 2024, pe
Kamal ALJAFARI
Kamal Aljafari est un réalisateur et artiste palestinien installé en Allemagne. Salué pour son approche inventive de la réalisation, il obtient une reconnaissance internationale pour ses films qui ont été présentés dans des lieux et festivals tels que le Musée d’art moderne à New York, la Tate Modern à Londres, la Berlinale et la Viennale. En 2021, le Festival international du film Olhar de Cinema – Curitiba, au Brésil, lui consacre sa section Focus.
