La Bête
Synopsis
Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s’en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l’envahit, le pressentiment qu’une catastrophe se prépare. La bête voyage alors dans trois périodes, 1914, 2014 et 2044 en passant de la Belle époque au futur, de Paris à Los Angeles, alliant avec brio le drame romantique, la science-fiction et l’inquiétante étrangeté lynchienne.
Une œuvre d’art habitée par les présences spectrales de Léa Seydoux dont la caméra met en valeur tout le talent et George McKay, acteur brittanique aux nuances de jeux incalculables.
Bertrand Bonello signe une fresque ambitieuse et magnétique, présentée en compétition à Venise, adaptée du roman « La Bête dans la jungle » de Henry James.
Cast/Avec
- Léa Seydoux
- George Mackay
- Gustalgie Malanda
- Dasha Nekrasova
- Martin Scali
- Elina Löwensohn
- Marta Hoskins
- Julia Faure
- Kester Lovelace
- Félicien Pinot
- Laurent Lacotte
Scénario
- Bertrand Bonello
Image
- Josée Deshaies
Son
- Bertrand Bonello
- Anna Bonello
Production
- Les Films du Bélier
Séances
Bande annonce et photos
Bertrand BONNELO
Bertrand Bonello est né en 1968, à Nice. Il alterne musique et cinéma. En 1996, il réalise un documentaire de création : « Qui je suis », d’après Pier Paolo Pasolini.
Son premier long métrage, « Quelque chose d’organique »(1998), est présenté au Festival de Berlin (Panorama). « Le pornographe » (2001) avec Jean-Pierre Léaud est invité à la Semaine de la Critique à Cannes et obtient le prix FIPRESCI.
En 2003, « Tiresia » est sélectionné en Compétition au Festival de Cannes. La Quinzaine des Réalisateurs montre « De la guerre » en 2008. « L’Apollonide – Souvenirs de la maison close » (2011) est en Compétition au Festival de Cannes et reçoit huit nominations aux César. « Saint Laurent » (2014), également en Compétition à Cannes, représente la France aux Oscars et obtient dix nominations aux César.
La même année, Bertrand Bonello organise une exposition au Centre Pompidou et sort un album, Accidents. Il continue régulièrement à réaliser des films courts ou musicaux : « Cindy, the Doll is Mine » (2005), en Sélection Officielle à Cannes, « My New Picture » (2007), « Where the Boys Are » (2010), « Ingrid Caven, musique et voix » (2012), tous présentés à Locarno ; « Sarah Winchester, opéra fantôme » (2016), créé pour la 3e scène de l’Opéra de Paris.
En 2016 sort « Nocturama », son septième long métrage. En 2019, la Quinzaine des Réalisateurs sélectionne « Zombi Child ». « Coma » est présenté en compétition à la Berlinale 2022 dans la sélection Encounters. Il est récompensé du prix FIPRESCI.